Placé sous la houlette de la Directrice Générale de l’Environnement par intérim, Mme Christiane Estelle ICKONGA qui avait à ses côtés le Coordonnateur national du Projet Ozone, M. Hippolyte LOUMOUAMOU, cet atelier a permis à la trentaine des participants venus du Ministère de l’Economie Forestière, d’autres administrations publiques ainsi que des Organisations Non Gouvernementales œuvrant dans la protection de l’environnement,  d’examiner et de valider le rapport d’enquête sur la consommation  nationale des Hydrofluorocarbures(HFC) réfrigérants alternatifs.

Bien avant cette validation, les parties prenantes ont été édifiées sur la stratégie de l’élimination des Substances appauvrissant la couche d’Ozone (SAO) à travers le point fait par M. Hippolyte LOUMOUAMOU.  Au nombre de ces SAO, on trouve les Chlorofluorocarbures (CFC), le Tétrachlorure de carbone, le Méthyle chloroforme, le Bromure de Méthyle et le Halon répandus dans les secteurs de la réfrigération, la climatisation, l’agriculture, la lutte contre l’incendie et la transformation industrielle.

Dans son allocution de circonstance, Mme Christiane Estelle ICKONGA a indiqué que la mise en œuvre  du Plan de Gestion et d’Elimination des Hydrochlofluorocarbures (PGEH), en cours d’exécution dans les pays en développement pour la période allant de 2013 à 2040, a été rendue possible grâce à la mise au point par l’industrie et à la présence sur le marché des technologies alternatives au HCFC.22 c’est-à-dire les HFC, réfrigérants démunis du clore, élément chimique dangereux pour la couche d’ozone. En revanche, le fluor inoffensif à la couche d’ozone, contenu dans ces nouveaux produits frigorigènes constitue un gaz à effet de serre à très fort potentiel de réchauffement global (PRGl).