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04.07.2016

Processus REDD+ : La FAO et le Congo font le point de la mise en place des outils de REDD+ en République du Congo

Mme Rosalie MATONDO, Ministre de l’Economie Forestière, du Développement Durable et de l’Environnement, a reçu en audience dans son Cabinet, le 28 juin 2016, Mme Suze PERCY FILIPPINI, Représentante de la FAO en République du Congo. Les deux personnalités ont entre autres, fait le point de la phase de mise en place des outils REDD+ en République du Congo, arrivée à son terme.


La Représentante de la FAO après l'audience accordée par S.E.M la Ministre Rosalie MATONDO

A la sortie de cette audience, Mme Suze PERCY FILIPPINI a déclaré qu’elle a échangé avec Mme la Ministre Rosalie MATONDO, sur comment conserver et mettre à profit les acquis du  processus de Réduction des Emissions dues à la Déforestation  et la Dégradation des forêts plus la conservation et l’aménagement forestier, en sigle REDD+ en République du Congo.

Elle a ajouté qu’au cours de cette rencontre, une série d’actions à entreprendre a été définie, de telle sorte que le processus REDD+ profite aux populations locales. Tout en participant aux actions de conservation, ces populations doivent continuer à exercer leurs activités génératrices de revenus, a-t-elle souligné.

Dans le contexte des activités génératrices de revenus et de lutte contre la malnutrition, Mme Suze PERCY FILIPPINI a révélé que la FAO et le gouvernement de la République du Congo mettent en place un programme de vulgarisation des techniques de domestication du gnetum, pour que ce produit reste disponible et en quantité suffisante dans l’alimentation des congolais. Elle a poursuivi en disant que la FAO accompagne aussi le gouvernement du Congo dans la gestion durable et communautaire de la faune sauvage, pour que la viande de brousse soit toujours disponible, maintenant et dans le futur.

Notons qu’après la première phase dite préparatoire des outils REDD+, la République du Congo cherche maintenant les possibilités de passer à la phase d’investissement. C’est effectivement cette phase qui va créer les emplois et, participer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales et augmenter la part du secteur forestier dans le PIB national.              

Auteur : Hubert Serge BIKOUNDA

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