La cérémonie qui a  eu pour cadre la salle de conférences du Ministère de l’économie forestière s’est déroulée en présence du Conseiller  à l’environnement et au développement durable du Chef de l’Etat, d’un représentant du Cabinet  du Premier ministre, du directeur de cabinet du Secrétaire général du gouvernement, ainsi que des membres du cabinet et cadres du Ministère de l’Economie Forestière.

L’état des lieux présenté par le  Conseiller juridique  et administratif du Ministre de l’Economie  Forestière, M. Christophe Bienvenu BABELA, a permis de comprendre l’organisation et le fonctionnement du segment environnement retranché à l’économie forestière et couplé aujourd’hui au Ministère du tourisme.

De cette présentation, on retiendra que le secteur de l’environnement, en République du Congo, est régi par la loi 003/91 du 24 avril 1991 sur la protection de l’environnement. Et au nombre des organes accompagnant le cabinet ministériel devant mettre en œuvre la politique gouvernementale en matière d’environnement, il y a  l’Inspection Générale de l’Environnement, la Direction Générale de l’Environnement et le Fonds pour la Protection de l’Environnement respectivement crées par le décret n°2013-186 du 10 mai 2013, le décret n°2010-77 du 2 février 2010 et la loi 003/91 du 24 avril 1991. 

Pour ce qui est du personnel, le secteur de l’environnement compte 184 agents repartis  de la manière suivante : Inspection Générale 13 agents, Direction Générale 164 agents  dont 61 au niveau central et 103 au niveau départemental et le Fonds pour la Protection de l’Environnement 7 agents dont 2 à l’agence comptable.

S’agissant des finances, le solde au 25 août 2017 est de 106 millions 116.900 F  CFA auquel pourrait s’ajouter 34 millions 367.900 F CFA en chèque de compensation.

Au nombre des activités réalisées, on retiendra entre autres : l’adoption de la version révisée du Plan National pour l’Environnement, la relecture de l’avant projet de loi cadre portant gestion de l’environnement prenant en compte les thématiques émergentes au plan mondial en matière d’environnement, la sensibilisation de l’opinion nationale sur les problématiques environnementales à l’occasion des activités organisées lors de la célébration des 44^ème et 45^ème  éditions de la journée mondiale de l’environnement. S’ajoutent, la participation aux grandes conférences internationales relatives aux  Changements Climatiques (COP 13, COP 8 etc.), l’établissement de deux autorisations d’ouverture d’installation  classée, la participation à la conférence sur les océans organisée par le Secrétariat d’Etat américain et la validation de 40 études et notices d’impact environnemental. 

Parmi les dossiers à suivre, il y a notamment l’approbation de la nouvelle loi sur la gestion de l’environnement et le suivi des exportations des déchets dangereux.

Les difficultés épinglées dans le rapport se résument à : l’insuffisance du personnel qualifié tant au niveau des structures centrales que départementales, l’absence des moyens matériels adéquats pour le suivi de l’état de l’environnement et le contrôle des installations classées, l’insuffisance des moyens roulants au niveau départemental ainsi que l’absence d’un cadre juridique approprié pour la gestion du personnel contractuel.

S’exprimant pour la circonstance, la Ministre en charge de l’environnement sortant, Mme Rosalie MATONDO a d’emblée exprimé sa gratitude au Président de la République, M. Denis SASSOU NGUESSO de même qu’au Premier ministre, M. Clément MOUAMBA pour la confiance renouvelée à l’endroit de sa modeste personne et de sa collègue nouvellement  promue  à l’environnement. Elle a, par ailleurs, déclaré que  la «  transmission de charge est l’occasion  de se souvenir, en tant que  servante de la république et de la nation, de l’impérieux devoir de se mettre inconditionnellement au service de l’intérêt général ». 

Mme Rosalie MATONDO a, en outre, souligné que «Ce qui compte et comptera toujours, ce n’est pas le temps qu’on aura mis à la tête d’un département ministériel mais l’empreinte et les marques qu’on y laisse ». Elle a terminé son propos en souhaitant plein succès à la nouvelle ministre en charge de l’environnement tout en signifiant l’urgence du moment à savoir la participation du Congo à la COP 23. 

De son côté, Mme Arlette SOUDAN NONAULT a indiqué que « l’environnement est l’un de grands piliers qui régissent la planète aujourd’hui ». Aussi, il n’y a pas, note t- elle, humain sans gestion  de l’environnement de nos jours. La Ministre Arlette SOUDAN NONAULT n’a pas caché sa satisfaction après la réintégration de l’environnement au tourisme. De plus, elle a dit compter  sur la Direction Générale de l’Environnement pour poursuivre le travail entamé au nom du gouvernement. A l’endroit des cadres et agents, la ministre leur a souhaité un bon retour à la maison.