Les deux diplomates ont rassuré Henri Djombo des possibilités existantes, dans le cadre de la coopération, pour développer des partenariats public-privé avec la Turquie et avec l’Unesco ; scruter les possibilités de mener les activités de sensibilisation auprès de la communauté, pour la protection de ce bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial. « Bien que cette rencontre ait été la toute première, je suis décidé à poursuivre les consultations et à travailler avec ce département ministériel sur des Projets communs. Je vais vite informer mes autorités sur ce que le ministre m’a exposé, pour pouvoir créer les plus vite possible le début des liens de coopération très profitables pour les deux pays », a déclaré Can Incesu Djan Inojess, avant de poursuivre : la Turquie a une industrie forestière assez développée, notamment l’industrie de production des meubles, qui est en pleine expansion. Elle se trouve dans la ligne des grands producteurs internationaux. « Je crois qu’il y a beaucoup de pistes à explorer. Les visites s’effectueront pour voir les possibilités qu’offre la sylviculture congolaise, qui est en développement dans les forêts naturelles en exploitation », a-t-il conclu. De son côté, Mme Ana Elisa de Santana Afonso a parlé à Henri Djombo du comité du patrimoine mondial. Celui-ci a adopté une résolution dans laquelle, il est demandé que soit élaboré un rapport sur la situation actuelle du parc Tri-national de la Sangha pour chaque côté du pays où il se trouve. Le comité considère qu’il y a certaines infrastructures qui étaient en cours et qui peuvent porter atteintes à la valeur exceptionnelle de ce bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial.
Pour la représentante de l’Unesco, « cette année, le département de la Sangha va connaitre la municipalisation accélérée, c’est pourquoi, nous nous sommes rapprochés du ministre en charge de la forêt et du développement durable, si nous pouvons faire une sensibilisation de la communauté pour la protection de ce bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial ». Par ailleurs, la question de la réserve de biosphère de Dimonika, dans le Kouilou, a été aussi évoquée, avec la possibilité de la préserver et de l’élargir à d’autres sites, notamment dans le cadre de l’initiative pour le Mayombe. L’Unesco a un regard sur la biodiversité congolaise, laquelle présente, par excellence, une grande richesse de la flore et de la faune. Son apport étant de soutenir techniquement toutes les recherches et d’accompagner le pays dans la préservation des espèces protégées.
Rappelons que le Tri-National de la Sangha couvre une superficie totale de 28.000 km². La zone du Tri-National de la Sangha est une des plus importantes aires de conservation en Afrique centrale. Elle renferme une variété d’habitats, y compris un grand système fluvial, des plaines périodiquement inondées et d’autres forêts de basse altitude, de même que de nombreuses clairières forestières. Le Tri-National regroupe d’importantes populations de la méga faune d’Afrique centrale, avec les densités les plus élevées de bongo, de gorilles et d’éléphants des forêts en Afrique. Les trois pays se sont engagés à solliciter le statut de patrimoine mondial transfrontalier, pour le complexe du Tri-National de la Sangha.
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