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Discours & Allocutions
14.01.2015

Discours de M. le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie Forestière et du Développement Durable à la Cérémonie de Présentation des vœux de nouvel an à M. le Ministre de l’Economie Forestière et du Développement Durable, le 10 janvier 2015


Discours du Directeur de Cabinet à la Cérémonie de Présentation des vœux 2015 au Ministre Henri Djombo

Excellence Monsieur le Ministre de l'Economie Forestière et du Développement Durable ;

Messieurs les représentants des organisations du système des Nations Unies ;

Mesdames et Messieurs les Conseillers du Ministre de l'Economie Forestière et du Développement Durable ;

Monsieur l’Inspecteur Général des services de l’Economie Forestière et du Développement Durable ;

Messieurs les Directeurs Généraux de l’Economie Forestière et du Développement Durable ;

Madame et Messieurs les Directeurs des structures sous tutelle ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Sociétés Forestières ;

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations non Gouvernementales ;

Cadres et Agents du Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable ;

Distingués invités ;

Mesdames et Messieurs,

L’année 2014 a tiré sa révérence et nous voici en 2015. Comme de coutume, les cadres et agents des différentes structures publiques sous-tutelle, les responsables des organismes internationaux et des ONGs concernées par les questions de forêts et du développement durable, les Directeurs Généraux des sociétés forestières vont présenter les vœux à notre Chef de Département, dans ce site verdoyant du parc zoologique de Brazzaville.

Cette occasion me permet de vous présenter, Monsieur le Ministre, au nom des responsables des structures sous-tutelle, le bilan de l’année qui vient de s’achever.

Le rapport bilan de notre Département s’appuie sur la lettre de missions en date du 13 mars 2014 de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République qui nous assigne les principales missions suivantes :

  • le renforcement des capacités du ministère ;
  • la mise en œuvre de la Stratégie nationale du Développement Durable ;
  • la gestion durable de l’économie forestière.

Excellence Monsieur le Ministre,

Mesdames et Messieurs,

Concernant le premier axe portant sur le renforcement des capacités du ministère, un draft du document de politique forestière a été élaboré avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, FAO, et validé par l’ensemble des parties prenantes à la gestion des forêts. Il s’agit du premier document de politique forestière élaboré au niveau de notre pays.

De même, la loi 16-2000 du 20 novembre 2000 portant code forestier en République du Congo a été révisée pour tenir compte des nouvelles thématiques forestières et du nouveau contexte socio-économique au niveau national. Le projet de la nouvelle loi forestière a été validé par l’ensemble des parties prenantes.

Dans le cadre de l’application de la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées, des projets de décrets ont été élaborés et transmis au Secrétariat Général du Gouvernement.

Le démarrage des activités du ’’Projet Forêt et Diversification Economique’’, PFDE, a permis de contribuer à l’amélioration du fonctionnement de l’Administration forestière, à travers la mise à disposition d’un lot important de matériel informatique et d’équipements techniques, de 13 véhicules pick-up et 30 hors bord. Le PFDE a fait l’objet d’une restructuration qui a permis de recadrer la vision du Projet et de mieux cerner les objectifs poursuivis.

La stratégie et le plan de communication du Ministère ont été élaborés et validés par les parties prenantes et le site web du Département a été lancé le 7 novembre 2014, également dans le cadre du PFDE.

Une étude relative à l'opérationnalisation du ProNAR a été réalisée et a permis de formuler des mesures institutionnelles des stratégies et filières à mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs assignés à ce programme.

De nombreuses concertations ont eu lieu entre l’Administration forestière, la Direction Générale du Partenariat et du Développement au Ministère en charge du Plan, la Délégation de l’Union Européenne, le bureau d’études EFI et la Société Générale de Surveillance sur l’offre technique et financière présentée par cette société, relative à la mise en place du Système national de vérification de la légalité forestière, dans le cadre de l’Accord de partenariat volontaire. Après l’acceptation de cette offre, il reste la négociation du contrat de service et la mobilisation des fonds par la partie congolaise.

Un accord de principe a été donné par la Banque Africaine de Développement, BAD, pour financer la construction des centres de formation aux métiers de la forêt et du bois d’Enyéllé et de Mossendjo.

Le Système d’Information pour la gestion Forestière et le Développement Durable, SIFODD, s’est attelé au renforcement du cadre institutionnel et fonctionnel ainsi qu’à l’élaboration des termes de référence pour le développement du logiciel de gestion du registre national REDD.

Excellence Monsieur le Ministre,

Mesdames et Messieurs,

S’agissant de l’élaboration de la stratégie nationale de développement durable, deuxième axe de la lettre de missions, l’élaboration du document de la stratégie a été finalisé. La version préliminaire a été examinée lors de la première réunion du Comité de pilotage, qui s’est tenue du 15 au 17 septembre 2014. Le 2e draft amendé sera examiné au cours du mois, avant la tenue des ateliers départementaux et de l’atelier national, prévus en février 2015.

En vue de rendre fonctionnel la Commission Nationale de Développement durable, il a été élaboré l’arrêté portant création du Secrétariat permanent. Ce texte a été transmis au Secrétariat Général du Gouvernement pour enregistrement et publication.

Le projet d’arrêté créant les Commissions Départementales de Développement Durable a été transmis à cette même institution pour amendement, avant sa soumission à la signature du Ministre en charge du développement Durable et du Ministre en charge de la Décentralisation.

Concernant la mise en œuvre des conventions, portant sur le développement durable, les principales activités suivantes ont été menées :

  1. l’élaboration et la validation du 5e rapport national sur la diversité biologique, la révision de la stratégie et du plan d’action sur la diversité biologique ;
  2. l’élaboration du projet de loi de ratification du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des bénéfices issus de leur exploitation. Ce projet de loi a été adopté par les deux chambres du parlement ;
  3. la finalisation de la préparation du 5e rapport national sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, l’élaboration de la stratégie et du plan d’action y relatif ;
  4. la poursuite de l’inventaire et l’évaluation des zones humides dans le Lac-Télé et les grands affluents ;
  5. la poursuite de l’inventaire des zones infectées des herbes envahissantes et le lâcher des insectes dans les zones de la Loémé et du Bas-Kouilou ;
  6. la signature du plan de travail annuel 2014 entre le Ministère et le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, pour l’élaboration de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes et la cartographie des zones à risque.

Dans le cadre de la promotion de l’économie verte en Afrique centrale, la 5e Edition du Forum International sur le Green Business que vous avez eu, une fois de plus, l’honneur d’ouvrir en mai 2014 à Pointe-Noire, a permis l’adoption du Programme d’Appui au Développement de l’Economie Verte en Afrique Centrale (PADEVAC), initiée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, CEEAC.

S’agissant de la création du Fonds pour l’économie verte d’Afrique Centrale, vous avez coordonné avec adresse, le processus d’élaboration du document y relatif, qui a été validé en octobre 2014 à Kinshasa, par les Ministres en charge de l’Economie, des Finances, du Plan, des Affaires Etrangères et de la Coopération, du Développement Durable, de l’Environnement, des Forêts et des Ressources Naturelles.

Vous avez fait usage de votre dextérité pour fixer l’ancrage de ce  fonds à la Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale, BDEAC, car il était au bord d’un détournement dans un autre pays.

Toujours grâce à votre charisme et votre leadership personnel, le Congo avait été retenu pour faire partie de l’Assemblée Générale des Nations Unies pour identifier, formuler et adopter les objectifs du développement durable et l’agenda de développement post 2015, tels que recommandés par la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable, tenue en juin 2012 au Brésil, Rio+20.

Dans le cadre de l’élaboration du programme de développement post 2015 des Nations Unies, notre Département a participé aux différentes réunions relatives à l’élaboration des objectifs du développement durable, dans le cadre du groupe de travail à composition non limitée mise en place à cet effet.

Excellence Monsieur le Ministre,

Mesdames et Messieurs,

S’agissant de la gestion durable des forêts, troisième axe de la lettre de missions, le programme d’aménagement des concessions forestières s’est poursuivi avec l’examen, par la commission habilitée, des rapports d’inventaires et des études complémentaires, réalisés dans les UFE Letili, Gouongo, Ingoumina, Bambama, Ngongo-Nzambi et Mpoukou-Ogoué, dans le cadre du projet ’’Appui à la Gestion Durable des Forêts du Congo’’ (PAGEF), dont la durée a été prorogée de quatre mois, à partir de novembre 2014. Cette décision a été prise pour poursuivre l’appui aux bureaux d’études, afin de s’assurer de l’élaboration des premiers plans d’aménagement, courant premier trimestre 2015.

Afin de poursuivre l’appui à l’élaboration des plans d’aménagement des concessions forestières et à la mise en œuvre des plans déjà adoptés, notre pays va bénéficier d’un autre soutien financier de l’Agence Française de Développement, AFD.

Les termes de référence de ce projet ont été examinés et adoptés lors d’une réunion tenue en octobre 2014.

Le plan d’aménagement de l’UFA Bétou a été examiné par la Commission technique et sa validation au niveau départemental est prévue au premier trimestre de cette année.

Au total trente deux concessions forestières couvrant 10.585.735 ha, soit 85% de la superficie totale attribuée à l’exploitation, sont sous aménagement, dont 4.057.985 ha disposent des plans d’aménagement, soit 40% des permis forestiers concédés.

Le Centre National d’Inventaire et d’Aménagement des Ressources Forestières et Fauniques, CNIAF, a poursuivi la mise en œuvre du projet « Inventaire Forestier National ». La phase de collecte des données biophysiques, et socio-économiques a été achevée. Il est en de même de la saisie, du traitement des données et de cartographie d’occupation des sols. L’analyse des données, l’estimation des volumes et des superficies forestières, ainsi que l’élaboration du plan d’affectation des terres seront réalisées au cours de cette année.

Pour ce qui est de la mise en œuvre de la stratégie de boisement et de reboisement, une superficie de 700.000 ha a été identifiée et cartographiée dans le cadre de la mobilisation des terres par la Coordination du Programme National d’Afforestation et de Reboisement, ProNAR, et une demande a été adressée au Ministère de la gestion foncière pour le classement de 307.000 ha, afin de constituer une réserve foncière.

Par ailleurs, le ProNAR a poursuivi le marketing du programme au niveau international et la sensibilisation des différents acteurs au niveau national. Treize partenaires étrangers ont manifesté leur intention de développer des plantations forestières sur une superficie de 1.810.000 ha, sous réserve d’une garantie.

260 ha de plantations ont été mis en place dans la réserve de Bambou-Mingali.

Le Service National de Reboisement, SNR, a produit 476.096 plants, soit une réalisation de 43,5% de réalisation, mis en place 207 ha de plantations domaniales, soit une réalisation de 37%, et a appuyé la mise en place de 17 ha de plantations privées.

Cette structure, qui est chargée de mettre en place 300.000 ha de forêt domaniale a besoin d’un renforcement des capacités. L’étude de restructuration de cette structure, réalisée par le bureau d’études Ernst & Young, sur financement de l’Agence Française de Développement, n’a pas été menée à bon port. A ce sujet, vous avez donné des instructions afin que ce travail soit achevé en interne, courant janvier 2015, par un groupe de travail des cadres du département, qui a été déjà mis en place.

Les productions réalisées au 31 octobre 2014 sont les suivantes :

  • production grumière : 1.522.123 m3 pour une prévision annuelle de 1.407.000 m3 ;
  • production sciage : 325.406 m3 contre une prévision annuelle de 365.000 m3 ;
  • production placage : 53.453 m3  contre 65.000 m3 de prévision annuelle ;
  • production contreplaqué : 26.564 m3 pour une prévision annelle de 26.000 m3 ;
  • production d’eucalyptus : ______ m3 contre une prévision annelle de 319.000 m3 ;
  • production de copeaux : 138.245 m3 pour une prévision annelle de 256.000 m3.

Dans le domaine de la transformation des bois, des efforts ont été consentis, notamment :

  • l’achèvement de la construction de l’unité de sciage par la Société Sino Congo Forêt à Mapati, dans le Département de la Lékoumou ;
  • la construction des unités de sciage et de déroulage à Mapati par la Société SIPAM ;
  • la finalisation et les premiers essais de l’unité de sciage de Cabosse, dans le Département de la Sangha, par la Société Forestière Yuan Dong, SEFYD ;
  • la construction de l’unité de cogénération de Pokola, par la Congolaise Industrielle de Bois. Il s’agit de la première unité mise en place dans le pays, qui va permettre une utilisation des déchets de bois, jusque-là brulés.

En matière de promotion de la valorisation des produits forestiers accessoires, 35 litres d’huile essentielle ont été produits, dont 30 litres par le SNR et 5 litres par le Centre de valorisation des produits forestiers non ligneux, qui a, par ailleurs, récolté 16 kg de résine de pin et fabriqué 50 ruches, remises aux communautés locales de Wollo et Mvouti.

S’agissant de la certification forestière, un protocole d’accord relatif à l’appui à la mise en place du Panafrican Forest Certification (PAFC-Congo) a été signé le 20 novembre 2014 à Paris par notre Ministère, l’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT), le Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières (PEFC) et le Projet ’’Programme de Promotion de l’Exploitation Certifiée des Forêts’’ (PPECF). Le financement du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) sera mobilisé au cours de ce mois, pour réaliser les premières activités.

Concernant le processus « Réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts, y compris la conservation et de la gestion durable des forêts et l’accroissement des stocks de carbone, REDD+, le décret portant attribution, organisation et fonctionnement de cette initiative a été publié. De même, la stratégie nationale REDD+ a été validée lors d’un atelier national tenu en décembre 2014, avec l’appui;de la Banque Mondiale et le programme ONU-REDD+.

En matière de gestion forestière, sur une prévision de 9 milliards ;F CFA, les taxes et les transactions forestières recouvrées s’élèvent à 6.017.025.595 F CFA, soit 66,86%, le taux le plus faible ayant été réalisé en matière de recouvrement des transactions, soit 10,62% en raison de la quasi absence de missions de terrain pour le contrôle des chantiers forestiers à cause du manque de financement par le Fonds forestier.

Des projets de textes d’application de la nouvelle fiscalité basée sur les valeurs Free On Truck, FOT, ont été élaborés et sont en cours de signature. Ce qui va permettre l’application de cette nouvelle fiscalité cette année.

La non exécution des obligations contractuelles, dans le cadre de la contribution des sociétés forestières à l’équipement de l’Administration forestière et au développement socio économique des départements, a fait l’objet de mise en demeure à l’égard des sociétés concernées.

Une mission de vérification du respect du quota à l’exportation a été effectuée à Pointe-Noire et des procès verbaux d’infraction ont été dressés contre des sociétés pour dépassement du quota.

Le Service de Contrôle des Prouits Forestiers à l’Exportation, SCPFE, a mis en place un système informatique de suivi de quota, dont l’amélioration a été recommandée pour renforcer son efficacité.

La lutte contre le bois illégal à travers l’opération forêt propre et les contrôles inopinés à Pointe-Noire, à Brazzaville et d’autres localités ont permis la saisie de 470 m3 environ de bois.

En vue d’apporter une solution à l’épineux problème d’approvisionnement des grands centres urbains en bois légal, des termes de référence ont été élaborés pour orienter l’étude prévue à cet effet, dans le cadre du PFDE.

Excellence Monsieur le Ministre,

Mesdames et Messieurs,

En matière de faune, les efforts de renforcement du réseau national des aires protégées se sont poursuivis, à travers la finalisation des études relatives à la création des aires protégées de Messock-Dja et de l’Ogoué-Leketi.

De même, il a été lancé le processus de classement de l’aire marine protégée de la Baie de Loango, grâce à l’appui technique du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, PNUE, sur financement du Fonds pour l’Environnement Mondial, FEM.

La superficie totale consacrée aux aires protégées est passée de 3.500.000 ha à 4.350.418 ha, représentant 13,2 % du territoire national.

Le projet du plan d’aménagement de la Réserve de Lésio-Louna a été élaboré et attend d’être validé en atelier, tandis que les études relatives aux plans d’aménagement du Parc National de Nouabalé-Ndoki et de la Réserve Communautaire du Lac-Télé sont en cours de finalisation.

La Société Congo Conservation Company a poursuivi ses efforts d’investissement avec la finalisation des travaux de construction du campement touristique de Mboko.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route relative à l’appui de Kenyan Wildlife Service, KWS, et l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées, ACFAP, une évaluation d’un échantillon d’aires protégées a été réalisée.

Une collaboration a été également initiée entre l’ACFAP et le Service forestier américain, pour un appui à l’Agence.

Des projets de protocole d’accord relatifs à la création des Unités de Surveillance et de Lutte Antibraconnage (USLAB) dans les concessions forestières d’Asia Congo, de Taman Industries, de la société Sino Congo Forêts (SICOFOR), de FORALAC et de Thanry Congo ont été également préparés.

Des missions d’enquête ont été réalisées dans les départements dans le cadre de l’Accord de Lusaka, avec l’appui financier du Projet d’Appui à l’Application de la Loi Faunique.

D’autres activités suivantes ont été réalisées dans le cadre du plan de convergence de la COMIFAC. Il s’agit de :

  • l’appui aux activités dans les paysages Tri-Nationale Sangha et Lac Télé - Lac Tumba, dans le cadre du programme d’appui à la conservation des écosystèmes du bassin du Congo, PACEBCo, avec le concours de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la CEEAC ;
  • la mise en œuvre des activités génératrices des revenus en faveur des populations riveraines des parcs nationaux d’Odzala-Kokoua et de Conkouati-Douli, dans le cadre du programme RAPAC/ECOFAC V ;
  • la sensibilisation en matière de lutte anti braconnage, par Monsieur Patrick MBOMA, Ambassadeur de bonne volonté pour le Congo, le Gabon et la République Démocratique du Congo.

Excellence Monsieur le Ministre,

Mesdames et Messieurs,

En matière de coopération, notre Département a participé à de nombreuses réunions internationales, régionales et sous-régionales au cours desquelles vous avez soutenu les positions de notre pays et du Bassin du Congo sur les débats qui ont eu lieu.

Dans le cadre de la relance du processus de l’Accord de Coopération entre les Gouvernements des pays des bassins forestiers d’Amazonie, de l’Asie du Sud-Est et du Congo et des autres pays forestiers tropicaux du monde, à l’issue des entretiens que vous avez eus, Monsieur le Ministre, avec le Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cette institution a accepté de faciliter la signature de cet accord.

Avec l’apurement des arriérés des cotisations au titre du budget de l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT), notre pays a recouvré son droit de vote au conseil international des Bois Tropicaux. De même, les projets soumis par notre pays peuvent, de nouveau, être financés par l’OIBT.

Les entretiens que vous avez eus Monsieur le Ministre avec la BAD ont permis d’obtenir un accord de financement de certaines activités, dans le cadre du projet ’’d’Appui au climat des investissements et à la gouvernance sectorielle forêt-bois’’, notamment le renforcement des capacités institutionnelles et l’appui à la structuration de la filière bois.

Vous avez encouragé,  Monsieur le Ministre, l’initiative de l’ONG américaine Wildlife Conservation Society, WCS, de décorer Son Excellence Monsieur le Président de la République, en reconnaissance de son action en matière de conservation de la nature, en général, et de la faune, en particulier.

Cette cérémonie a eu lieu le 18 octobre 2014, en marge de la dernière Assemblée générale des Nations Unies, à New York.

La 3e édition du Forum International des Peuples Autochtones d’Afrique Centrale (FIPAC) s’est tenue du 4 au 7 mars 2014 à Impfondo. Malgré les difficultés de financement, les travaux de construction du village FIPAC ont été achevés et le site a été inauguré.

Lors de cette édition, une convention de transfert du FIPAC du Congo à la CEAAC a été signée le 6 mars 2014 entre Son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO et Idriss DEBY ITNO, Président en exercice de cette institution sous-régionale.

L’exploitation illégale de la flore et de la faune qui atteint des proportions alarmantes, constitue un nouveau défi de la communauté internationale en matière de gestion durable des forêts. Malgré les recommandations prises à l’issue de nombreuses conférences régionales et internationales, ce phénomène ne faiblit pas ; pire encore, il s’amplifie.

Il s’agit des véritables crimes écologiques commis par des bandes armées en Afrique, qui met en péril la faune sauvage des pays tropicaux.

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, vous avez initié l’organisation à Brazzaville de la conférence internationale sur l’exploitation illégale et le commerce illicite de la flore et de la faune en Afrique. Celle-ci impliquera les pays africains, détenteurs de la biodiversité, les pays d’utilisation finale et de transit. La spécificité de la prochaine conférence de Brazzaville porte sur le fait qu’elle aboutira à l’adoption d’une stratégie et d’un plan d’action régional, assortis d’un projet décliné en mesures concrètes de lutte contre le braconnage en Afrique et le commerce illicite des produits issus de cette activité. Un comité international coordonné par l’Union Africaine, le Congo et le PNUE a été mis en place, après l’adoption par le Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine d’une résolution relative à l’organisation de cette conférence.

Ce bilan qui n’est pas exhaustif, ne concerne que les principales activités réalisées par notre Département. Il sied de signaler que notre programme de travail s’est exécuté dans un contexte beaucoup plus difficile qu’en 2013, marqué par une faiblesse notoire de transferts des fonds du Trésor public au profit des structures concernées, notamment le Fonds forestier.

Pour terminer, permettez-moi de vous adresser Monsieur le Ministre, au nom de l’ensemble du personnel du Ministère de l'Economie Forestière et du Développement Durable, nos vœux de santé, de bonheur, de prospérité, ainsi que de pleins succès dans la conduite de notre Département. Bonne et heureuse année 2015 à toute votre famille, Monsieur le Ministre !

Je vous remercie.


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