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Discours & Allocutions
26.10.2016

Allocution de Monsieur Pierre TATY, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie Forestière, du Développement Durable et de l’Environnement sur la Convention d'Abidjan


Convention d'Abidjan, le Directeur de Cabinet Pierre TATY prononçant son allocution

Messieurs les Conseillers ;

Messieurs les Directeurs Généraux ;

Très chers Experts de la Convention d’Abidjan,

Distingués invités ;

Mesdames et Messieurs, 

Je voudrais au prime abord, ce, au nom du Dr Rosalie MATONDO Ministre de l’Economie Forestière, du Développement Durable et de l’Environnement, souhaiter la bienvenue à Brazzaville, Capitale de la République du Congo, à nos illustres hôtes ainsi qu’aux cadres nationaux qui ont bien voulu répondre à l’invitation du Département, en dépit de leurs multiples occupations, afin de participer aux journées de    consultation nationale sur les protocoles  additionnels à la Convention d’Abidjan.

Ces journées de consultation, vous vous en doutez, ont pour objectif principal la prise en compte autant que possible des préoccupations nationales dans les documents qui vous sont soumis, dans le cadre de la gestion durable des zones côtières.

Il s’agit des documents suivants :

  • Le protocole sur les normes et standards environnementaux liés à l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière offshore
  • Le protocole sur la gestion intégrée des zones côtières ;
  • Le protocole sur la gestion durable des mangroves ;
  • L’amendement des textes de la convention d’Abidjan.

Mesdames et Messieurs, 

Notre pays est Partie à la Convention  d’Abidjan relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la région d’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, Convention qu’il a ratifiée par loi n°21/85 du 19 décembre 1985.

Le littoral congolais, long de 170 km et large de 60 km, fait partie du Grand Ecosystème Marin du Courant de Guinée, l’une des régions les plus riches au monde, dotée de ressources halieutiques considérables, de réserves gazières et pétrolières, de minerais précieux et d’un potentiel touristique balnéaire important.

Cette région constitue un réservoir biologique écologiquement riche, pourvoyeur de biens et services pour la croissance économique. Les mangroves y occupent une place importante et constituent des habitats qui servent de sanctuaires de reproduction pour de nombreuses espèces.

La croissance démographique, l’urbanisation rapide ainsi que le développement des activités économiques dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou, ont entrainé des perturbations majeures, à l’origine de la dégradation de l’environnement.

Ainsi, notre défi se pose donc, en termes de développement des systèmes et structures appropriés, destinés à endiguer :

  • la surexploitation des pêcheries ;
  • le déclin de mangroves ;
  • l’érosion côtière ;
  • la destruction des habitats ;
  • la contamination de l’eau.

Mesdames et Messieurs,

La Convention d’Abidjan est un instrument efficace dédié à la préservation de notre zone côtière et des milieux marins associés, contre certaines pollutions telles que les déversements accidentels des hydrocarbures au large des côtes, déversement qui peuvent parfois revêtir un caractère transfrontalier.

Cette conservation s’applique au milieu marin comprenant les zones côtières, les eaux intérieures et la mer territoriale. Elle confère aux Etats le droit d’agir individuellement ou collectivement, pour prévenir, réduire ou éliminer toute forme de pollution en milieu marin ou côtier. 

Lors de la 10ème conférence des Parties tenue du 12 au 16 novembre 2012, à Pointe-Noire, au Congo, plusieurs initiatives avaient été prises pour revitaliser la convention dans le cadre de sa politique de protection, développement et suivi-évaluation environnemental.

Parmi ces initiatives, les Parties avaient adopté plusieurs décisions relatives  aux protocoles et amendements des textes de la Convention d’Abidjan, qui sont soumis à  votre examen.

Mesdames et Messieurs, 

Je sais compter sur votre engagement et votre expertise afin que vos échanges aboutissent à la prise en compte effective des préoccupations du Congo.

Tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvertes, les journées de consultation nationale sur les normes additionnelles et l’amendement des textes de la convention d’Abidjan.

Je vous remercie.


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