Excellence Dr Yoo Young-Sook, Ministre de l’Environnement de la République de Corée,
Excellence monsieur Sha Zukang, secrétaire général du secrétariat de la conférence des Nations Unies sur le Développement Durable,
Excellence madame Noeleen Heyzer, secrétaire exécutif de la commission économique et sociale pour l’Asie et le pacifique (CESAP),
Excellence, monsieur l’ambassadeur Kim Sook, co-président du bureau de la conférence des Nations Unies pour le développement durable,
Messieurs les ministres et chefs de délégations,
Distingués délégués,
Mesdames et messieurs,
C’est un honneur et un privilège pour moi de participer ce jour çà l’ouverture de la réunion régionale préparatoire de la conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio + 20) pour l’Asie et le pacifique, ce continent ami et si cher à l’Afrique.
Je voudrais avant tout remercier madame Noeleen Heyzer, secrétaire exécutif de la commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) et son équipe de m’avoir permis de participer à votre rencontre, et exprimer ma gratitude à madame la ministre Yoo Young-Sook et au gouvernement de la République de Corée pour leur amicale hospitalité.
Je suis heureux et fier de participer à vos travaux au nom de l’Afrique, qui a mandaté mon pays pour coordonner la préparation de la position commune africaine sur Rio + 20, afin que le contient puisse parler d’une seule voix à ce grand sommet.
Lors de la conférence internationale des jeunes – Tunza – organisée à Bandung du 27 septembre au 1er octobre 2011 par le programme des Nations Unies pour l’environnement, les jeunes, dont la majorité venait d’Afrique et d’Asie, ont exprimé leur engagement pour un développement durable en retenant l’économie verte comme la seule alternative durable qui place le bien-être humain, l’équité sociale et la protection de l’environnement sur un même pied d’égalité.
Pour donner un écho favorable à l’appel de ces jeunes, la génération actuelle doit créer les bases d’un partenariat solide entre les continents et nouer une alliance conséquente sur l’économie verte comme un élément important du développement durable afin que celui-ci devienne une réalité tangible pour tous.
Pour y parvenir, nos pays ont besoin d’un cadre institutionnel adéquat sur l’environnement, qui puisse soutenir et assurer une meilleure intégration des trois piliers du développement durable.
Comme vous le savez, le cadre institutionnel actuel du développement durable manque de cohérence, d’efficacité et ne répond pas aux attentes et besoins des Etats. C’est pourquoi, réunis au sommet de l’Union Africaine en juillet 2011 à Malabo, les chefs d’Etats et de gouvernement africains ont reconnu la nécessité de renforcer, de consolider et de transformer le PNUE en une institution internationale spécialisée de l’environnement, basée à Nairobi.
Tout récemment à Bamako, la conférence des ministres africains de l’environnement a décrit les caractéristiques de cette institution pour permettre à la réunion préparatoire de Rio + 20 en Afrique, qui se tiendra à partir de demain jusqu’au 25 octobre 2011 à Addis Abéba, d’élaborer la position commune africaine sur les questions émergentes et celles inscrites à l’ordre du jour du sommet de Rio de Janeiro.
Excellences,
Mesdames et messieurs,
Avec 62% d’espèces de biodiversité mondiale réparties dans les régions d’Asie/Pacifique et d’Afrique, nous avons de multiples raisons d’investir davantage dans le capital naturel et de développer des coopérations diverses et mutuellement avantageuses en vue de lutter efficacement contre la pauvreté.
Les forêts tropicales qui constituent dans la plupart de nos pays le principal écosystème naturel et une composante éminente du développement durable et de l’économie verte offrent de nombreuses opportunités d’échanges et de partage. Le premier sommet des chefs d’Etats et de gouvernement des trois bassins forestiers tropicaux du monde – ceux d’Amazonie, du Congo et du Sud-Est Asiatique – s’est tenu le 3 juin 2011 à Brazzaville, en République du Congo, en vue d’asseoir une coopération dynamique entre les pays de cers espaces écologiques dans le domaine des forêts. Il en est sorti une déclaration politique et un projet d’accord de coopération dont la signature est prévue en marge de Rio + 20.
A cet effet, je profite de l’opportunité qui m’est offerte pour annoncer aux Etats concernés que les amendements qu’ils voudront bien apporter à ce projet d’accord sont attendus dans le cadre des démarches arrêtées par le sommet de Brazzaville.
Excellences,
Mesdames et messieurs,
Les débats qui ont eu lieu sur l’économie verte dans le contexte d’un développement durable et le cadre institutionnel de ce développement ont, chaque fois, permis de constater que les points de vue exprimés par la majorité des pays d’Afrique, d’Asie et du Pacifique ne s’éloignent pas. Mieux, ils se rapprochent et convergent.
C’est pourquoi je reste confiant que vos travaux préparatoires auxquels je souhaite plein succès et ceux de l’Afrique produiront ensemble les éléments déterminants d’une position commune et d’un partenariat stratégique, afin que Rio + 20 soit un succès pour l’intérêt de tous les pays de la planète.
Je vous remercie.
La Directrice du Centre National d’Inventaire et d’Aménageme
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