Il s’est tenu les 6, 7 et 10 octobre 2014, à Brazzaville, en marge de la 14e réunion Plénière des Partenaires du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, l’atelier de renforcement des capacités ou compétences des négociateurs (points focaux climat et coordinateurs nationaux REED), des acteurs de la société civile et des professionnels de médias sur les changements climatiques (climat/REDD).
Cet atelier a été organisé avec l’appui financier des Etats-Unis via le Service Forestier des Etats-Unis, de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), de la Norvège, de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et de la République du Congo.
La réunion a regroupé des participants venus du Burundi, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, du Tchad, comprenant les Coordonnateurs Nationaux COMIFAC, les représentants des Ministères en charge des Forêts et de l’Environnement des pays d’Afrique Centrale. Y ont également pris part, les représentants des organisations participantes au PFBC : COMIFAC, CEEAC, gouvernements des Etats-Unis, de la Norvège, de la Grande Bretagne, ... de l’UICN, de la FAO.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois allocutions : celles du Secrétaire Exécutif de la COMIFAC, de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Congo et le discours d’ouverture du Ministre de l’Economie Forestière et du Développement Durable du Congo.
Dans son allocution, Monsieur Raymond Mbitikon, Secrétaire Exécutif de la COMIFAC, a indiqué que depuis les décisions prises lors de la 14ème Conférence des Parties à la CNUCC, tenue à Bali (Indonésie), les pays de l’Afrique Centrale se sont engagés à la REDD+ et en ont fait une de leurs priorités nationales, et surtout, un outil devant contribuer à leur développement.
Le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC a rappelé que les pays membres de la COMIFAC participent activement aux différentes négociations y relatives. Cependant, il a déploré le manque de récompense par la Communauté internationale des efforts consentis par ces pays dans la conservation et la gestion durable des ressources forestières.
Tenant compte de la complexité du mécanisme REDD+, le Secrétaire Exécutif a souhaité un renforcement des capacités des négociateurs des pays dans certains domaines pour mieux défendre les positions de l’Afrique centrale.
Après avoir remercié le Ministre Henri Djombo pour sa disponibilité, la République du Congo, pour avoir accepté d’abriter cet atelier de renforcement des capacités de nos négociateurs, et la Facilitation américaine, pour son organisation, le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC, a loué la tenue de cet atelier qui intervient avant la 20e Conférence des Parties prévue en décembre 2014, à Lima (Pérou).
A son tour, Madame Stéphanie Sullivan, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République du Congo, a exprimé sa satisfaction de prendre la parole au nom du gouvernement de son pays. Elle a relevé que le changement climatique est une préoccupation mondiale et que l’exploitation rationnelle des forêts du Bassin du Congo constitue une des solutions dans la lutte contre ce fléau.
Après avoir énuméré les principaux facteurs de gaz à effet de serre, Madame l’Ambassadeur a reconnu les bienfaits de la réduction de la déforestation et l’augmentation de la capacité de séquestration du carbone dans le combat contre le changement climatique. Elle a présenté les actions du Gouvernement de son pays pour soutenir les initiatives REDD+, notamment la mobilisation des fonds en provenance de plusieurs sources, y compris le secteur privé.
Pour la période 2002- 2012, le Gouvernement américain a mobilisé près d’1 milliard de dollars US et continué de travailler sur de nouveaux programmes. En effet, des agences américaines collaborent dans le cadre des initiatives bilatérales et multilatérales.
Avant de terminer son propos, Madame l’Ambassadeur a félicité le Gouvernement de la République du Congo et l’ensemble des pays membres de la COMIFAC, pour la mise en place des stratégies nationales REDD+.
Dans son discours d’ouverture, Monsieur Henri Djombo, Ministre de l’Economie Forestière et du Développement Durable du Congo, a souhaité aux participants une chaleureuse bienvenue et un agréable séjour dans la capitale congolaise.
Il a remercié particulièrement le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC et Son Excellence Madame l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique pour leur présence à la cérémonie.
A la veille de l’adoption du nouveau régime climatique mondial, Monsieur le Ministre a indiqué que la rencontre de Brazzaville constitue une opportunité pour le renforcement des capacités des experts de la sous-région d’Afrique Centrale, impliqués dans le processus international des négociations sur le climat.
Il a souligné que l’aménagement et la certification des concessions forestières, la création et l’aménagement des aires protégées sont des actions concrètes menées par la plupart des pays du Bassin du Congo depuis plusieurs années, et qu’elles permettent de réduire les émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière.
La REDD+, dans sa mise en oeuvre, est un mécanisme essentiellement contrôlé par des experts financiers qui s’appuient sur des principes théoriques et ne prennent pas en compte les efforts encourageants déjà investis en Afrique Centrale. Cette sous-région africaine qui détient le taux le plus bas de déforestation, soit 0,2%, ne bénéficie pas d’appuis financiers conséquents.
C’est ainsi que Monsieur le Ministre a proposé que REDD+, qui jouit de la confiance des donateurs et des bailleurs de fonds majeurs, intègre et s’approprie l’aménagement forestier et la certification forestière comme ses actions de base. Ce processus devrait également simplifier ses procédures, en devenant inclusif, en contribuant à la lutte contre la pauvreté, tout en constituant une opportunité de développement durable pour les pays forestiers tropicaux.
Avant de terminer son propos et au nom du Gouvernement de la République du Congo, Monsieur le Ministre a témoigné sa profonde gratitude à la Facilitation Américaine du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, grâce à l’appui du Service Forestier des Etats Unis, de l’USAID, du Gouvernement norvégien, de la Banque Mondiale et de l’UICN.
Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont été répartis en trois groupes :
Le premier et le deuxième groupe ont eu droit à deux sessions communes : la première session introductive, facilitée par son excellence Abouem A Tchoyi, qui a porté sur « REDD+ et développement : REDD+ comme outil de développement et d’aménagement des terres durables et intégré »
La seconde session facilitée par Son Excellence Abouem A Tchoyi et par Monsieur Tom Bromley, a porté sur « s’appuyant sur les meilleures pratiques en matière de REDD+ conception et mise en oeuvre pour optimiser les avantages pour les forêts et les communautés »
Objectifs du groupe :
Les participants ont eu droit à 5 sessions qui ont portés sur :
Plusieurs présentations ont été faites dans les différentes sessions qui ont donné lieu à des fructueux échanges.
Objectifs du groupe de travail de la société civile :
Les participants à ce groupe ont suivi 4 sessions, qui ont portées sur :
Les différentes communications suivies par les participants ont suscité des débats enrichissants.
Pour cette catégorie des parties prenantes, l’atelier a constitué la 2ème Réunion du Réseau des communicateurs pour l’environnement et l’information en Afrique Centrale (RECEIAC), dont le thème a été : « Connaitre et partager pour agir et transformer les défis en opportunités pour l’Afrique Centrale : les professionnels de la Communication et de l’Information s’engagent ».
La réunion avait pour objectif global de renforcer la communication environnementale et l’information en Afrique Centrale. Elle visait plus spécifiquement à :
Le groupe des Communicateurs a abouti aux principaux résultats suivants :
Fait à Brazzaville, le 10 octobre 2014
C’est l’annonce faite, le 21 juin 2024, par la Ministre des
...Pour diversifier son économie, reposant en grande partie sur
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