véritable creuset d’échanges et de partage d’informations, d’expérience et d’expertise sur la gouvernance forestière, cette édition a permis aux participants d’aborder les thématiques liées, entre autres, à l’observation indépendante des forêts, à l’économie verte, à l’APV-FLEGT, au commerce des produits forestiers durables, à la déforestation et à la dégradation des forêts, au changement climatique et à l’utilisation des terres, à la coopération Chine-Afrique pour promouvoir le commerce des produits forestiers durables et les investissements verts.
Le panel de haut niveau, organisé à l’occasion pour les acteurs majeurs impliqués dans la gouvernance forestière au Congo à savoir le gouvernement, l’Union Européenne, la société civile et le secteur privé, a édifié plus d’un sur le processus de réformes engagées dans le secteur forestier en République du Congo. Et en termes de perspectives, Pierre TATY, Directeur de Cabinet de la Ministre de l’Economie Forestière a évoqué le parachèvement de tous les plans d’aménagements des concessions forestières d’ici 2025, la finalisation des textes d’application de la loi 33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier de même que la promotion et le développement des plantations forestières ainsi que la valorisation des crédits carbone. L’Union européenne entend poursuivre, a martelé Giacomo DURAZZO, le soutien à l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord de Partenariat Volontaire (APV) sur l’application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) et signer, avec les autorités congolaises, un nouveau partenariat pour les forêts du Congo.
Rosalie MATONDO a déclaré dans son allocution, citant le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC) que « le réchauffement climatique s’accélère et qu’il demeure le risque majeur pour la survie de l’humanité. En outre, le récent rapport de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) affirme qu’avec une telle accélération le principe de 1,5° fixé dans le cadre de l’Accord de Paris pouvait être largement dépassé pour avoisiner le 3°. Parallèlement à ce constat toute la communauté internationale s’accorde à admettre que la solution basée sur la nature pour juguler ce fléau, de temps présent, consiste à maintenir le couvert forestier du monde et aussi à l’augmenter à travers l’afforestation et le reboisement dont le rôle est prépondérant ». Une telle perspective, a indiqué la Ministre de l’Economie Forestière, interpelle davantage la communauté internationale sur la nécessité d’une réponse plus vigoureuse et cohérente construite, entre autres, sur une mobilisation plus accrue de tous les acteurs. « Le Congo dans son traditionnel rôle de leader reconnu par ses pairs de la sous-région en matière de gestion durable des forêts a déjà fait montre d’anticipation dans cette entreprise qui engage le destin de l’humanité toute entière. C’est tout le sens que mon pays sous la très haute impulsion de son excellence, Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République donne aux réformes entreprises dans le secteur forestier et qui ont fait l’objet du nouveau code forestier la loi 33-2020 promulgué le 8 juillet 2020 » a expliqué Rosalie MATONDO.
Giacomo DURAZZO a souligné, pour sa part, que « nous partageons une responsabilité commune en ce qui concerne les défis posés aux forêts par le changement climatique, les besoins de développement et les objectifs de conservation. A cet effet, l’union a renforcé son ambition et ses engagements en faveur d’une action internationale sur les questions internationales, y compris les forêts, le changement climatique et la biodiversité, dans le contexte du pacte vert pour l’Europe ».
Cet événement est le deuxième du genre, à se tenir dans la capitale congolaise, après celui organisé les 30 et 31 octobre 2018 qui a consacré l’organisation du 11ème Forum sur la Gouvernance Forestière.
Cette 13ème édition a été organisée par le Centre International pour le Développement et la formation (CIDT) de l’Université anglaise de Wolverhampton, en collaboration avec l’Ong congolaise Comptoir Juridique Junior (CJJ) et le Ministère de l’Economie Forestière. Ceci dans le cadre du Projet d’Appui à la Société Civile pour l’amélioration de la Gouvernance Forestière en République du Congo à travers le Système Normalisé d’Observation Indépendante Externe en sigle PASGOF-SNOIE Congo financé par l’Union européenne et le Foreign Commonwealth and Development Office (FCDO).
Elle a regroupé plus de 200 participants représentant les pays du Bassin du Congo, les organisations de la société civile, des organisations internationales, des bailleurs de fonds, des représentants d’institutions de recherche et le secteur privé.
La Directrice du Centre National d’Inventaire et d’Aménageme
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