D’aucuns pourraient s’interroger sur les raisons de la tenue de cette session extraordinaire ? Par note de service n°000002/MEFDD/CAB-CF du 05 janvier 2015, il a été mis en place un groupe de travail chargé de proposer une restructuration du Service National de Reboisement (SNR) adaptée, permettant la réalisation de l’objectif de mise en place de 300.000 hectares de plantations domaniales, dans le cadre du Programme National d’Afforestation et de Reboisement (ProNAR), définir les objectifs de plantations par année, et définir les moyens nécessaires pour l’atteinte de l’objectif poursuivi, en termes de moyens humains, matériels et financiers.
C’est dans ce contexte que le Président du Comité de gestion, M. Jacques KANWE a rappelé à son auditoire que c’est «Au cours de la dernière session budgétaire du Comité de gestion du SNR, tenue en date du 18 septembre 2015, qu’ a été prise une recommandation (N°2), relative à la tenue d’une session extraordinaire avant le 31 décembre 2015, en vue de la restructuration SNR ».
Pour des raisons essentiellement de calendrier, cette session extraordinaire a été convoquée le 12 févier 2016. Les administrateurs doivent se prononcés au cours de cette session extraordinaire sur les propositions faites par un groupe d’experts du ministère, relatives à la restructuration du Service National de Reboisement, précisément sur les réformes structurelles et stratégiques à apporter, pour que cet outil opérationnel joue pleinement son rôle dans notre pays. A déclaré M. Jacques KANWE, Président du Comité de gestion.
M. Jacques KANWE a aussi déclaré que c’est depuis une décennie que la restructuration du SNR était devenue une nécessité, non seulement pour harmoniser ses textes organiques avec son statut d’Etablissement Administratif et Public, mais également pour le rendre plus opérationnel et efficace. Cette exigence a-t ’-il poursuivi, s’est accentuée avec l’adoption par le Gouvernement du Programme National d’Afforestation et de Reboisement (ProNAR). Il s’agit de faire de cette structure opérationnelle, un outil à la dimension du positionnement du Congo en tant que leader dans la gestion durable des écosystèmes forestiers tropicaux, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, le Président Denis SASSOU N’GUESSO.
Le Directeur du Service National de Reboisement, M. Lambert IMBALO a pour sa part fait un commentaire du rapport synthèse des conclusions de l’étude sur la restructuration du Service National de Reboisement (SNR). C’est ainsi qu’en tenant compte des missions susceptibles d’être assignées à la nouvelle structure dans le contexte actuel, et se basant sur la répartition spatiale des sites identifiés et cartographiés par la Coordination du ProNAR, la nécessité de rapprocher les équipes et le matériel des sites d’intervention et la flexibilité et la polyvalence du personnel, la configuration suivante est proposée.
Le Groupe d’experts du Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable, a proposé que la nouvelle structure se transforme en une agence dirigée par un Directeur Général. Cette Direction Générale comprendrait Une cellule des Relations Publiques (CRP), Une cellule des Audits Internes (CAI), Une cellule Hygiène, Qualité, Sécurité et Environnement (CHQSE), Une Direction Technique composée pour sa part :
Il est également prévu d’une part, une Direction Administrative et Financière (DAF) comprenant : un Service Administratif et du Personnel (SAP) et un Service Comptable et Financier (SCF) et d’autre part, la création de huit Pôles de Reboisement (PR) comprenant chacun un service des opérations techniques et recherche-développement, un service administratif et financier et un service de la logistique.
Il y a en outre, la création de vingt-sept Unités opérationnelles pour l’ensemble des Pôles comprenant chacune une section pépinière, une section logistique, une section plantation, une section vulgarisation, des chantiers (en nombre variable selon la demande).
Selon le rapport synthèse des conclusions de l’étude sur la restructuration du SNR, les Pôles de Reboisement sont des organes déconcentrés, regroupant un ou plusieurs Départements territoriaux comme suit :
La nouvelle structure est un Etablissement Public, Administratif, doté d’une autonomie de gestion.
Les dénominations proposées et soumises à l’appréciation des administrateurs sont les suivantes : Agence Nationale d’Afforestation et de Reboisement (ANAR), Agence Nationale de Développement des Forêts (ANDF), Agence d’Afforestation et de Reboisement (AAFOR), Agence Congolaise de Reboisement et d’Afforestation (ACRA).
Du débat qui s’en est suivi, deux tendances se sont dégagées en faveur des deux dernières dénominations. A propos, le dernier mot revient à la tutelle. Il faut également avouer que les administrateurs ont longuement épilogué sur la nouvelle structuration du SNR, dans la mesure où il faut tenir compte de la conjoncture financière difficile du pays. Il faut éviter de créer un mastodonte ou un colosse aux pieds d’argile. Les administrateurs ont enfin examiné le projet de loi érigeant le Service National de Reboisement en une Agence. Des amendements ont été apportés à ce projet, les administrateurs ont recommandé au groupe de travail de peaufiner ce document en collaboration avec le Conseiller Administratif et Juridique ainsi que l’ensemble des juristes du ministère.
Au bout du compte, les administrateurs ont adopté avec amendements l’étude sur la restructuration du SNR et le Projet de Loi y relatif. Les administrateurs convoqués pour cette session extraordinaire, sont venus de divers horizons tels que : la Présidence de la République, le Ministère de l’Economie et des finances, le Ministère du Plan, le Ministère du Tourisme et de l’Environnement, et le Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable.
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