03.09.2024

Promotion de l’économie verte : Rosalie MATONDO lance le Projet HIFOR

La Ministre de l’économie forestière, Rosalie MATONDO, a procédé, le 30 août dernier à Brazzaville, au lancement du Projet pilote ‘’Initiative d’investissement pour les forêts à haute intégrité de biodiversité dans le Parc National Nouabalé-Ndoki’’ (HIFOR). C’était au cours d’une cérémonie qui a réuni les représentants de la présidence de la République et de la primature ainsi que les cadres du Ministère de l’économie forestière, les Partenaires Technique et Financiers, les représentants du secteur privé, de la société civile et des Communautés Locales et Populations Autochtones (CLPA).

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Cette cérémonie fait suite à la validation par la Task Force Carbone Forestier, au cours de sa session inaugurale du 28 août dernier, de ce projet pilote conçu par l’Ong internationale la Wildlife Conservation Society (WCS). Il s’inscrit dans la dynamique de paiement pour services environnementaux et vise à encourager le maintien de la régulation du climat et de conservation de la biodiversité dans le Parc National Noubalé-Ndoki en fournissant un financement à long terme aux gestionnaires des forêts tropicales à haute intégrité.

Une occasion qui a permis à la ministre de l’économie forestière d’exprimer sa satisfaction de voir l’aboutissement de ce projet qui vient reconnaitre, à juste titre, les efforts accomplis par la République du Congo dans la gestion durable de ses écosystèmes forestiers. « Notre enthousiasme est d’autant plus justifié que le projet que nous lançons ce jour marque une étape très importante dans le développement de mécanismes financiers innovants permettant à notre pays de tirer le meilleur parti de ses efforts de conservation des forêts et écosystèmes associés » a déclaré Rosalie MATONDO.

Le Projet HIFOR, a poursuivi la ministre, est « un outil qui permet à notre pays de combler le déficit de financement pour les forêts à haute intégrité notamment pour le cas du projet pilote concernant le Parc National Nouabalé-Ndoki. Elle n’exclut pas d’étendre cette expérience dans d’autres zones de conservation si les résultats de cette phase pilote s’avérait concluante. Aussi a-t-elle invité toutes les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de ce projet « à travailler d’arrache-pied pour parvenir à un niveau de résultats satisfaisants qui comble les nombreuses attentes du gouvernement en termes de retombées socio-économiques et financières et justifiant la reproduction de ce modèle dans d’autres zones de forêts à haute intégrité ».

La Ministre de l’économie forestière a invité « tous les participants à s’approprier les objectifs du Projet pilote HIFOR du Parc National Nouabalé-Ndoki en vue d’apporter chacun, en ce qui le concerne, sa précieuse contribution pour une meilleure qualité des documents à finaliser notamment la note de projet et le document du projet nécessaires à l’implémentation de ce projet pilote et qui seront examinés au cours d’un comité de pilotage ».

Pour sa part le Directeur régional de WCS, Christopher HOLMES, a souligné que « les mécanismes internationaux actuels de financement climatique ne sont pas conçus pour inciter la protection des forêts à haute intégrité. Et pour faire face à ce défi, WCS à développer une nouvelle initiative de financement du climat et de la biodiversité afin de valoriser les forêts à haute intégrité : HIFOR ». HIFOR représente une opportunité unique pour la République du Congo. Il s’agit, en effet, d’un mécanisme de financement innovant qui valorise les forêts à haute intégrité et fournit de ressources financières pour garantir la protection des forêts et les communautés locales de bénéficier de leur gestion durable a précisé le Directeur régional de WCS.  

Cette cérémonie a donné lieu également, à Louis Bernard CHETEU, Conseiller principal politique climatique et biodiversité à la Wildlife Conservation Society d’édifier, au travers d’une communication, l’assistance sur le Projet HIFOR.

Le Projet HIFOR procède du mémorandum d’entente signé le 4 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats arabes Unis, en marge de la 28^ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28).

 

 

  

 

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