A l’occasion de cette journée, le Directeur Général des eaux, M. Victor MAMONEKENE, a rendu publique une déclaration dans laquelle il a souligné l’importance que revêt cette ressource dans la vie aussi bien des nations que des communautés notamment dans l’extraction des ressources non biologiques (énergie renouvelable, mines, irrigation), le commerce et les échanges sur les océans et les cours d’eau (transport, tourisme). S’ajoutent à cette liste, la protection de l’environnement, la récolte des ressources aquatiques vivantes (pêche et aquaculture), le savoir et l’information (recherches biophysiques et socio-économiques) ainsi que les valeurs culturelles et religieuses.

L’importance de l’eau a été également mise en exergue au plus haut sommet de l’Etat, a noté M. Victor MAMONEKENE, au point qu’une Convention d’entente sur le Fonds Bleu sur le Bassin du Congo a été récemment signée le 9 mars dernier à Oyo par plusieurs pays et principalement ceux du Bassin du Congo, en présence du Président de la République du Congo, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO. 

Cependant, malgré l’abondance de cette ressource dans notre pays, a relevé le Directeur Général des eaux, sa disponibilité peut se révéler plus ou moins problématique notamment en ce qui concerne l’eau alimentaire, du fait de la distribution souvent confrontée aux problèmes techniques.

Evoquant les eaux usées, M. Victor MAMONEKENE a indiqué que plusieurs mesures peuvent être prises à ce sujet surtout dans les pays où leur évacuation se fait dans les égouts. Et pour les pays comme le nôtre, aux agglomérations dotées d’égouts à ciel ouvert et sans structure de collecte et de traitement d’eaux usées, il propose de canaliser les eaux usées issues de nos activités et d’éviter de déverser dans les caniveaux et ruisseaux des substances polluantes, particulièrement les déchets solides et liquides issus de ces activités. A cet effet, a insisté le Directeur Général des eaux, l’éducation et la sensibilisation des populations sont indispensables, car sans cela, les efforts en vue d’une meilleure gestion intégrée de l’eau seraient voués à l’échec.