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27.05.2016

Direction Générale de l’Economie Forestière – Projet Forêt et Diversification Economique : Passation de consignes entre Joachim KONDI et Jacques OSSISSOU

Nommés par notes de service N°0094/MEFDD/CAB du 21 janvier 2016 et 0093/MEFDD/CAB de la même date respectivement, Coordonnateur du Projet Forêt et Diversification Economique (PFDE) et Directeur Général de l’Economie Forestière (DGEF), MM. Joachim KONDI, Ingénieur en Chef des Eaux et Forêts de la catégorie I, échelle 1, 3ème classe, 2ème échelon précédemment DGEF et Jacques OSSISSOU, Ingénieur en Chef des Eaux et Forêts, de 3ème classe, 1er échelon précédemment Coordonnateur du PFDE, ont procédé le 10 février 2016 à la passation de service.


MM. Jacques OSSISSOU et Joachim KONDI passent en revue les dossiers urgents

Cette cérémonie dont la première étape s’est déroulée dans le bureau du DGEF sortant, M. Joachim KONDI, a été supervisée par le Directeur de Cabinet du Ministre de l’économie forestière et du développement durable, M. Michel ELENGA, assisté par le  Conseiller administratif et juridique du Ministre, M. Gaston MABOUANA, le Conseiller à l’industrie, Mme Rose Léonie MATETA   le  Conseiller aux forêts, M. Grégoire NKEOUA, et l’Inspecteur Général des Services de l’Economie Forestière et du Développement Durable (IGSEFDD), M. Donatien NZALA ainsi que d’autres cadres du département.

Présentant son rapport moral, M. Joachim KONDI a  d’emblée donné un aperçu de la  structure dont il avait eu la charge de diriger. La DGEF a-t-il annoncé est l’une des deux directions générales que compte le Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable (MEFDD). Elle est l’organe technique qui assiste le Ministre dans ses attributions en matière de faune et de forêts en application du Décret N°98-175 du 12 mai 1998 portant attribution et organisation de la DGEF. Outre, le Secrétariat de direction, la Direction Générale de l’Economie Forestière à sous son autorité la Direction Administrative et Financière (DAF), la Direction des Forêts (DF), la Direction de la Faune et des Aires Protégées (DFAP), la Direction de la Valorisation des Ressources Forestières (DVRF), les Directions des parcs et réserves dont la Direction du Parc Zoologique de Brazzaville et les douze Directions Départementales de l’Economie Forestière (DDEF).

Cependant, selon le Décret N°2013-219 du 30 mai 2013 portant organisation du MEFDD, trois structures initialement sous l’autorité de la DGEF ont été rattachées au Cabinet notamment le Service Central des Archives et de la Documentation, le Service de l’Informatique et la Direction des Etudes et de la Planification (DEP). Ensuite, les Directions Départementales de l’Economie Forestière de Pointe Noire et du Kouilou,  ont été fusionnées d’où la nécessité, a expliqué le DGEF, de réviser le Décret N°98-175 du 12 mai 1998.

Du fonctionnement des structures sous tutelle, on retiendra que l’administration forestière compte à ce jour 1197 agents dont 709 cadres des services techniques, 51 techniciens, 388 cadres des SAF, 23 cadres de l’enseignement. Et 26 autres cadres. Cet effectif est aléatoire, a commenté le DGEF, compte tenu des départs à la retraite, des mises en disponibilité et des détachements au profit des autres structures administratives, techniques et privées. Cet effectif reste, encore, insuffisant au regard des missions assignées à la DGEF combien même certains recrutements sont opérés ces derniers temps par le Ministère de la Fonction Publique, on note un réel déficit en cadres et techniciens des Eaux et Forêts. Ce qui occasionne des difficultés dans le déploiement encore inégal et régulier du personnel sur le terrain.

Evoquant la situation financière, M. Joachim KONDI, a indiqué que les structures placées sous son autorité bénéficient des financements du budget Etat et du budget du Fonds Forestier (FF). Le contexte particulier de réduction drastique du budget Etat a conduit, a souligné le DGEF sortant, la DGEF a mener ses actions sur les seules activités routinières. La caisse constituée essentiellement des recettes issues de la délivrance des certificats d’agréments présente un solde de cinq (5) millions de F CFA.

Et parmi les dossiers en instance au niveau de la DAF, il y’a la tenue de la Commission Administrative et Paritaire d’Avancement 2016, la préparation du rapport d’activités 2015, l’organisation de la commission de recrutement des agents notamment les cadres techniques en fonction des quotas fixés par la Fonction Publique, la finalisation du processus d’établissement des cartes professionnelles et la transmission au Projet Forêt et Diversification Economique (PFDE) des listes et mensurations des agents du corps des Eaux et Forêts. 

Autres dossiers laissés en instance par le DGEF sortant, la concertation entre le MEFDD, les sociétés forestières et vendeurs de bois sur l’approvisionnement du marché local en bois transformé, l’examen des Termes de référence (TDR) de l’étude sur la taxation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) à l’export, la visite des unités de déroulage et de contreplaqués de la société SOCOMAC située à NKOMBO Matari dans le département de Brazzaville par le Ministre avec les cadres du Service National de Reboisement (SNR) et de la DVRF, l’organisation d’une mission auprès des sociétés forestières sur les nouvelles dispositions de la loi portant régime forestier et  de la nouvelle politique forestière ainsi que la taxation des résidus des industries forestières.

De plus, le suivi du dossier relatif à l’extension de la réserve communautaire du lac TELE et de la réserve de TCHIMPOUNGA, la finalisation de la stratégie nationale de lutte contre l’exploitation illégale et le commerce illicite des espèces  et produits de faune et de la flore sauvages, l’élaboration du plan national de l’éléphant, le suivi des dossiers d’indemnisation des personnes victimes de dévastation de cultures transmis au Ministère en charge des finances, la tenue de l’atelier de validation de la stratégie  de lutte contre l’exploitation illégale et le commerce illicite des espèces et produits de la faune et de la flore sauvage en mars 2016. Le suivi des activités d’inventaire de faune mammalienne terrestre sauvage, la révision du protocole d’accord du PALF arrivé à terme, l’élaboration du mémorandum de collaboration entre le gouvernement du Congo et WCS programme Congo pour la gestion de la réserve de la Léfini,  de même que la tenue de comité de pilotage des aires protégées et des comités techniques de suivi des Unités de Surveillance et de Lutte Anti Braconnage (USLAB) dont les protocoles ont été signés sont entre autres dossiers laissés en instance par le DGEF sortant.

Rituel respecté au PFDE 

Le même rituel a été respecté au siège du PFDE qui a constitué la dernière étape de cette cérémonie de passation de service placée toujours sous la supervision du Directeur de Cabinet, M. Michel ELENGA. Dans son rapport moral, le Coordonnateur sortant du PFDE, M. Jacques OSSISSOU  a rappelé d’entrée de jeu l’objectif du PFDE à savoir le renforcement des capacités de l’administration forestière, des populations autochtones et des communautés locales dans la gestion des ressources forestières. Il est cofinancé par le Congo et la Banque Mondiale à hauteur de 32 millions de Dollars US soit 16 milliards de F CFA. 

Le PFDE  est structuré en trois composantes que sont le renforcement des capacités, l’implication des communautés locales et des populations autochtones à la gestion des ressources forestières et la prospective et la communication. Il est géré sous la supervision d’une unité de gestion avec un chargé de projet.  Il est rentré en vigueur le 27 mars 2013 et se terminera le 30 novembre 2017. 

Depuis sa mise en œuvre, a souligne M. Jacques OSSISSOU, le PFDE a réalisé plusieurs activités notamment l’opérationnalisation et l’entretien du site web du ministère, l’élaboration de la stratégie et plan de communication du ministère, l’acquisition des motos, véhicules et des appareils techniques au profit des Directions Départementales (DD) et brigades particulièrement le matériel technique. 

Et parmi les activités non démarrées, il y’a le déploiement du Système Informatique de Vérification de la Légalité (SIVL), la formation des cadres et agents du ministère en gestion  des ressources humaines, la connexion des directions centrales du MEFDD à internet, la réalisation de huit émissions radiophoniques et audiovisuelles sur le code forestier et ses textes d’application, la réalisation de la base de données du Programme National d’afforestation et de Reboisement (PRoNAR), l’appui au financement à la mise en place des microprojets des communautés locales et populations autochtones visant la diversification économique dans les Séries de Développement Communautaire (SDC), les terroirs aménagés et les zones forestières non aménagées, l’étude sur l’élaboration de la stratégie nationale du développement industriel et la filière bois au Congo et le recrutement d’une firme pour l’acquisition des uniformes au profit du corps des Eaux et Forêts.

Le PFDE, a insisté le Coordonnateur sortant, est un projet qui gère essentiellement les contrats. A ce titre, tout ce qui est libellé dans la mise en œuvre physique du projet et ce qui ne l’est pas encore passe par les travaux des consultants donc les contrats. Sur ces contrats, a expliqué M. Jacques OSSISSOU, il y’a les engagements, les marchés lancés et ceux en préparation.

Pour ce qui est du taux de décaissement en 2015, les réalisations trait à la première composante relative au renforcement des capacités de l’administration forestière s’élèvent à 1 milliard 576 millions de F CFA pour une prévision de 3 milliards de F CFA soit un écart de 1 milliard 800 million. Ce qui donne un pourcentage de 45% de réalisation. Les réalisations de la deuxième composante relative à l’implication des communautés locales et des populations autochtones à la gestion des ressources forestières se chiffrent à 238 millions de F CFA sur une prévision de 1 milliard 447 millions soit un écart de 1 milliard 200 millions. Ce qui donne un pourcentage de 16% de réalisation. Les travaux de prospective et de communication constituant la composante trois ont été réalisés à hauteur de 91 millions de F CFA pour une prévision de 260 millions soit un écart de 168 millions. Ce qui fait 35% de réalisation. Pour un budget prévisionnel de 5 milliards 164 millions 357.194 mille de F CFA pour l’exercice 2015, 1 milliard 901 millions 439.263 mille a été utilisé soit un écart de 3 milliards 262 millions 917.931 mille. Ce qui donne un taux d’exécution budgétaire de 36, 82%. Il sied de noter que le nouvel accord de financement intervenu après la restructuration du PFDE a apporté un certain rééquilibrage. Aussi, les réalisations et les taux de décaissement depuis le 31 décembre 2015 se présentent de la manière suivante : 9 milliards 055 millions de F CFA pour la première composante ; 5 milliards 745 millions  de F CFA pour la composante deux et  1 milliard 500 millions de F CFA. Ce qui fait un total de 16 milliards 300 millions de F CFA.

Les taux de réalisation par composante suivant la nouvelle configuration se présentent comme suit : composante une 17% de réalisation ; composante deux 4% et la composante trois 6% de réalisation.

S’exprimant pour la circonstance, le Directeur de Cabinet, a remercié ces deux cadres pour le travail accompli mais également pour la confiance que vient de leur renouveler le Ministre avant de les inviter à diriger en bon père de famille.

Auteur : Bienvenu LOUZOLO

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