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12.05.2017

Direction Générale de l’Economie Forestière : Etienne YOYO prend les commandes

Nommé par note de service n° 0659/MEFDDE/CAB-CAJ du 29 avril 2017, M. Etienne YOYO, Ingénieur en Chef des Eaux et Forêt de la catégorie I, 13ème échelon, a été installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général de l’Economie Forestière par intérim, le 9 mai 2017, en remplacement de M. Jacques OSSISSOU. C’était au cours d’une cérémonie présidée par M. Pierre TATY, Directeur de Cabinet du Ministre de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement.


De gauche à droite M. Etienne YOYO Directeur Général entrant, M. Pierre TATY, Directeur de Cabinet et M. Jacques OSSISSOU Directeur Général sortant

Cette cérémonie, qui a eu pour cadre la salle de conférences du ministère, s’est déroulée en présence de quelques membres du cabinet, des directeurs rattachés au cabinet, des directeurs centraux, des parents  et du personnel évoluant à la Direction Générale de l’Economie Forestière (DGEF).

C’est en qualité de président de séance que M. Pierre TATY a fixé l’auditoire dans son mot liminaire en ces termes : « Ce matin, nous avons ainsi l’honneur de présider  la cérémonie de passation de service entre deux hauts cadres de notre département ».

Le Directeur Général sortant, M. Jacques OSSISSOU à son tour, a édifié la lanterne de l’assistance sur l’organisation et le fonctionnement de la DGEF au travers de la lecture du rapport moral. La Direction Général de l’Economie Forestière, a-t-il déclaré, est l’une des quatre directions générales que compte le Ministère de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement (MEFDDE) conformément aux dispositions du décret n°98-175 du 12 mai 1998 portant attribution et organisation de la DGEF. Elle est l’organe technique qui assiste le ministre dans l’exercice de ses attributions en matière de faune et de forêts. 

La DGEF a sous son autorité, la Direction Administrative et Financière (DAF), la Direction des Forêts (DF), la Direction de la Faune et des Aires Protégées (DFAP), la Direction du Parc zoologique, la Direction de la Valorisation des Ressources Forestière (DVRF),et les Directions Départementales de l’Economie Forestière (DDEF). Toutefois, certaines structures initialement placées sous l’autorité de la DGEF ont été rattachées au cabinet suivant les termes du décret 2013-219  du 30 mai 2013 portant organisation du MEFDDE). Il s’agit notamment du Service central des archives er de la documentation, du service informatique et de la Direction des Etudes et de la Planification (DEP), d’où la nécessité, a expliqué M. jacques OSSISSSOU, de réviser le décret n°98-175 du 12 mai 1998 pour tenir compte de ces évolutions.

S’agissant du volet administratif, l’administration financière compte, à ce jour, un effectif de 1297 agents. Ces effectifs sont aléatoires, a commenté le Directeur Général sortant, compte tenu des départs à la retraite, des mises en disponibilité et des détachements au profit des autres structures administratives, techniques et privées. Pour cette année 2017, par exemple, cinquante sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. La situation du ministère révèle un déficit des cadres techniques des Eaux et Forêts malgré les efforts consentis par l’Etat dans le recrutement des jeunes cadres à la fonction publique, d’où les difficultés dans le déploiement encore inégal et irrégulier du personnel sur le terrain.

Evoquant la situation financière, M. Jacques OSSISSOU a indiqué que la DGEF ainsi que les structures placées sous son autorité bénéficient des financements du budget Etat et du budget du Fonds Forestier (FF). Aussi, le contexte particulier de réduction drastique du budget Etat a-t-il conduit la DGEF à engager uniquement sur le carburant pour un montant de 2 millions 730.000 F CFA (1er et 2ème trimestre). Par ailleurs, du budget du Fonds Forestier, les liquidations ont été faibles malgré le niveau relativement satisfaisant des rétrocessions de l’Etat au profit du département, a souligné le Directeur Général sortant. La caisse constituée essentiellement des recettes issues de la délivrance des certificats d’agréments présente un solde de 50 millions 830.515 F CFA.

Au nombre des dossiers laissés en cours au niveau de la DAF, il y’a entre autres le paiement des arriérés dus aux prestataires de service à savoir les établissements DANDRES (58 millions 025.156 F CFA) et ‘’THETHE’’ service  (97 millions 952.800). Les  dossiers laissés en instance par le DGEF concerne notamment l’adoption des plans d’aménagement des sociétés de la partie méridionale du Congo ; les autorisations de déboisement ; les réunions interministérielles pour les études cartographiques et d’inventaire multi ressources pour l’élaboration du plan d’aménagement de Louvakou ; les arrêtés portant organisation et fonctionnement du Fonds de Développement Local (FDL) dans les Série de Développement Communautaire (SDC) de Bétou ; la révision de l’arrêté 37-72 du 12 août 1972 fixant les procédures d’ouverture et de fermeture de la chasse sportive en République du Congo.

Après cette lecture du rapport moral, le Directeur de Cabinet a installé le Directeur Général entrant dans ses fonctions en lui remettant les attributs du pouvoir symbolisé par les cachets et les clés.

S’exprimant pour la circonstance, M. Etienne YOYO a d’emblée remercié Madame la Ministre pour le choix porté sur sa personne. Par ailleurs, rappelant les préoccupations du Premier Ministre, Clément MOUAMBA, lors de sa récente conférence de presse à savoir « Augmenter la contribution du secteur forestier dans les recettes, la transformation plus poussée du bois, le changement des mentalités dans la gestion de la chose publique… »,  le Directeur Général entrant a sollicité de ses collaborateurs une franche collaboration pour accomplir pleinement la mission qui lui a été confiée.

A son tour M. Pierre TATY n’a pas manqué de donner quelques repères au Directeur Général entrant  en guise de feuille de route. Ceux-ci se résument notamment par l’efficacité à mettre dans le recouvrement des taxes, la lutte contre les coupes illicites du bois, la réhabilitation du corps des Eaux et Forêts, le renforcement des capacités en terme de renforcement des effectifs  mais aussi en terme d’amélioration des compétences à travers les formations, le suivi des dossiers de recrutement à la fonction publique, de nouveaux cadres et agents. A cela s’ajoutent la question des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), des permis spéciaux, des exportations hors quota,  la dynamisation des Unités de Surveillance Anti Braconnage (USLAB), la réhabilitation du Parc zoologique, l’élevage des animaux sauvage comme alternative à l’exploitation des animaux en liberté la nature ainsi que le processus de la mise en place de la certification forestière nationale. 

Auteur : Bienvenu LOUZOLO

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