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05.01.2016

Convention sur la diversité biologique : validation du troisième rapport du Protocole de CARTAGENA

Le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Economie Forestière et du Développement Durable, M. Michel ELENGA a procédé le 03 décembre 2015, à l'ouverture des travaux de l'atelier de validation du troisième rapport national du Protocole de Cartagena sur les risques biotechnologiques, dans la salle de réunion du Ministère.


M. Lucien NDZONO, Point focal du Protocole de Cartagéna

La réunion de validation du troisième rapport du Protocole de Cartagena sur les risques biotechnologiques a connu la participation des personnes ressources venues des différents départements ministériels à savoir : le département de la recherche scientifique, le département de l'agriculture et de l'élevage, le département du tourisme et de l'environnement et celui de l'économie forestière et du développement durable.

Les travaux de cet atelier ont été présidés par M. Grégoire MBANI, Directeur Général de l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA). Un document de soixante-quinze pages et deux cents dix questions liées au cadre stratégique du protocole et de son plan stratégique 2011-2020 a été soumis aux participants pour examen et validation. Ce draft a été élaboré sur la base des données collectées à partir des enquêtes menées auprès des administrations  ayant un lien avec la prévention des risques biotechnologiques. 

Il s'est agi pour les participants d'évaluer en toute responsabilité les avancées du Congo dans  la mise en œuvre du protocole, sur la base du deuxième rapport adopté en 2011, de partager entre eux les informations non encore disponibles et d'enrichir le document afin de permettre au protocole mais aussi au gouvernement du Congo de disposer d'un document de référence entendu que la préservation des risques biotechnologiques est une question qui préoccupe le Congo.

Pour la rédaction de ce troisième rapport, le Congo comme tous les autres pays membres du protocole a bénéficié d'un financement du Fonds Mondial pour l'Environnement  comme le recommandait  la dixième Conférence des Parties à Hyderabad en Inde.

Rappelons que le Protocole de Cartagena est un accord complémentaire de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Il a été adopté le 29 janvier 2000 à Montréal au Canada. Ce protocole est entré en vigueur le 25 décembre 2005. Le protocole de Cartagena est de portée internationale et a force d'obligation pour le transfert, la manipulation et l'utilisation sans risque des organismes vivants modifiés autrement dit organisme génétiquement modifié (OGM). Son principal but est de protéger la biodiversité en assurant "le développement, la manipulation, l'utilisation, le transfert et la dissémination de tout organisme génétiquement modifié" en toute sécurité et de manière  responsable. Le protocole aborde aussi les problèmes liés aux mouvements transfrontières des OGM. Il s'applique aussi à l'utilisation ou au commerce des produits issus des OGM  tels  que les grains transformés en repas ou en farine brute, la fibre de coton ou les tourteaux, les huiles végétales ou tout aliment transformé. Selon les dispositions du protocole, avant toute expédition, les pays membres exportateurs sont tenus d'obtenir un accord préalable donné en connaissance de cause pour l'importation des OGM avant le chargement.

Après ratification de ce protocole relatif à la convention sur la diversité biologique, la République du Congo a déjà produit  un cadre juridique sur la diversité biologique en République du Congo, un avant-projet de loi sur la prévention des risques biotechnologiques en République du Congo et deux rapports nationaux sur la prévention des risques biotechnologiques.

Auteur : Arsène YENGUITTA

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