Partie de Nairobi au Kenya, sur invitation du gouvernement congolais, cette délégation qu’accompagnait M. Alain NONOUKA, Conseiller à l’Ambassade du Congo à Nairobi, était composée de Daniel OSSEMBE, assistant du DG de KWS, Charles MUSYOKI, Julius MWANGAI et de Mme NAISOLA CHWEYA. La partie congolaise était conduite par M. Constantin M’BESSA, Directeur Général de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées, assisté de quelques collaborateurs.

Au sortir de cette audience, M. Constantin M’BESSA a déclaré que c’est le couronnement d’un effort important consenti après  quatre ans de négociation avec le service kenyan de la conservation de la faune et des aires protégées, pour conclure un accord de partenariat, en vue de l’opérationnalisation de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées. Cette audience, a dit le Directeur Général de l’ACFAP, est une étape de ce processus qui vient de s’achever avec leur première visite au Congo, donc sur le terrain et qui va se poursuivre avec cette fois-ci avec l’exploitation des résultats de leur constat sur le terrain et la production d’un rapport qui permettra de préparer un projet d’accord de partenariat et d’assistance technique pour l’opérationnalisation de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées.

Après le départ de la délégation de KWS,  la Direction Générale de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées va, à cette étape charnière, poursuivre les échanges, les compléments d’informations utiles qui leur permettront de produire le premier draft de l’accord de partenariat dans un délai d’un mois. Ces négociations vont ensuite se poursuivre au Kenya pour la finalisation de l’accord de partenariat qui sera signé par les deux gouvernements du Congo et du Kenya en temps opportun.

Interrogé sur l’expertise avérée de cette agence kenyane, le Directeur Général de l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées  précise que KWS compte 4.000 agents contre actuellement 400 pour tout le personnel confondu de la conservation au Congo. En plus l’agence kenyane des aires protégées a une capacité opérationnelle de mobilisation de près de 4 milliards de dollars par an. Les touristes sont estimés à 10 ou 12 millions par an. Cela veut dire qu’ils sont très outillés en la matière et que ce choix qui a porté sur l’assistance technique de KWS est fondé sur la base de cette expertise qui est avérée.

Benjamin KAVU, chef de délégation et directeur adjoint de KWS, à l’issue de cet échange d’expérience, s’est dit pour sa part très satisfait et émerveillé que le Congo dispose d’une biodiversité riche et diversifiée, mais qui n’est pas mise en valeur. Cette biodiversité, a-t-il avoué, ils le l’ont pas au Kenya. Il est question de procéder à l’inventaire de cette biodiversité. Plusieurs réserves et parcs tels que Conkouati Douli, Odzala Kokoua, Lesio Louna, Dimonika, Tchimpounga, ont été visités par cette délégation kenyane qui ainsi eu l’occasion de voir les gorilles des chimpanzés et éléphants de forêt ainsi que des plages magnifiques. Cette délégation a donc pu  s’enquérir des défis auxquels la DGACFAP devra relever avec leur assistance.