La Ministre de l'Economie Forestière, au centre, posant avec les participants à la journée porte ouverte
Cette journée porte ouverte, qui a concerné les cadres de l’administration forestière, les représentants de la société civile œuvrant dans la gouvernance forestière ainsi que les représentants des sociétés forestières, a eu pour but de permettre à toutes les parties prenantes de mieux comprendre, à la lumière des exposés des experts de PEFC international (Programme de reconnaissance des certifications forestières) et de la coordination PAFC Bassin du Congo, les enjeux de la gestion forestière durable dans les forêts du Bassin du Congo de même que l’importance de la certification forestière. Ainsi, au travers les communications de Germain YENE, Coordonnateur du PAFC Bassin du Congo et Thomas SEYVET, Chargé de Projet PEFC international, les participants ont appris davantage, à travers le jeu des questions et réponses qui a succédé ces communications, sur le fonctionnement de la certification forestière, la norme de gestion durable des forêts PAFC Bassin du Congo et sur le PEFC international.
Evoquant, à l’occasion, les raisons ayant conduit la République du Congo à opter pour une double certification forestière en dehors de celles ayant déjà cours au Congo à l’instar du Forest Stewardship Council (FSC) et OLB, la Ministre de l’Economie Forestière a expliqué que « suite à une faute commise en RDC par le Groupe DANZER auquel était affilié la Société Industrie Forestière de Ouesso (IFO), le certificat de bonnes pratiques accordé à l’Unité Forestière d’Aménagement (UFA) Gombe attribuée à cette société, la plus grosse superficie forestière certifiée au monde, avait été suspendu ». Cette suspension « injuste et injustifiée » avait fait naitre de la part des autorités congolaises l’idée de promouvoir la double certification. « Une initiative à laquelle s’était engagée notre pays. Ainsi, dès le 14 janvier 2014, s’était tenu le premier atelier de sensibilisation sur le PAFC Congo ayant connu la participation des acteurs du secteur forestier, de la société civile et des partenaires au développement » a commenté Rosalie MATONDO. En s’engageant dans cette voie, le Congo s’était aligné, a indiqué la ministre, dans le pas des pays « Frères » notamment le Gabon et le Cameroun qui avaient déjà mis en place une association à but non lucratif, un organe responsable de développement et de maintien des standards de schémas de certification. Tout comme le PAFC Cameroun et le PAFC Gabon, le PAFC Congo est endossé par le programme de reconnaissance du standard de certification forestière PEFC pour une reconnaissance internationale. En effet, dans la perspective de mettre en place un certificat sous régional panafricain, les membres nationaux du Cameroun, du Congo et du Gabon ayant une même langue officielle et les conditions forestières similaires ont unis leurs forces sous le nom de PAFC Bassin du Congo aux fins de partager un même système capable non seulement d’améliorer la bonne gouvernance forestière dans la région mais aussi de diversifier les standards au plan national et sous régional. Le PAFC Congo a été créé le 26 janvier 2017.
La certification forestière est outil permettant d’exploiter les forêts tout en garantissant la gestion durable de la ressource.
Les parties prenantes concernées par l’évaluation de l’audit
...Les responsables des sociétés forestières affiliées aux orga
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